Séance soporifique sur les marchés obligataires qui n'ont connu que des variations marginales et insignifiantes tout au long de la journée, faute de catalyseurs macroéconomiques.
Les T-Bonds US se 'détendent' de -1 à -1,5Pt vers 3,9600/3,965% (après 4,01% ce matin).
Tout semble s'être complètement figé à la veille des chiffres mensuels des créations d'emploi aux Etats-Unis (NFP), une donnée à laquelle la Réserve fédérale est particulièrement attentive.
A ce sujet, les opérateurs n'ont pas réagi aux inscriptions aux allocations chômage qui ont augmenté de 21.000 lors de la semaine du 27 février aux Etats-Unis, s'établissant à 211.000 contre 190.000 la semaine précédente, selon le Département du Travail.

Mais attention, ce chiffre est artificiellement gonflé par des inscriptions temporaires de personnels enseignants durant une période de congé scolaire (ils se désinscrivent à la reprise des cours).

Par ailleurs, la moyenne mobile sur quatre semaines - considérée comme un meilleur indicateur de la tendance de fond du marché de l'emploi - laisse apparaître une hausse modérée de seulement 4.000 d'une semaine à l'autre pour s'établir à 197.000.

Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a augmenté de 69 000 pour atteindre 1 718 000 lors de la semaine du 20 février, soit la dernière semaine disponible pour cette statistique.


Un grand calme a également régné sur les marchés obligataires européens où les rendement semblent figés depuis mercredi soir.
Nos OAT ont fini inchangées à 3,1350% (moins de 1Pt de variation) et les Bunds terminent 2,635% contre 2,645%.
Le patron de la BdF, F.Villeroy de Gallhau fait le pari que l'inflation sera divisée par 2 en France d'ici fin 2023, soit un niveau proche de 3%.
Le seul écart notable s'est matérialisé sur les BTP italiens avec -5Pts à 4,3700%.
Symétriquement, les 'Gilts' britanniques font une fois de plus cavalier seul à la baisse avec une dégradation de +5Pts de rendement à 3,815%.


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