Steve Jobs continue à se frotter les mains
Après l'arrivée en fanfare de l'iPad il y a quelques semaines, et le lancement de la version 4 de l'iPhone aujourd'hui même, Steve Jobs - le patron d'Apple - a toutes les raisons de se réjouir. Ses produits se vendent bien mieux que des petits pains. Une réussite insolente qui agace certains et que d'autres essaient, comme ils le peuvent, de contourner.
Les consommateurs ne se lassent manifestement pas de ce joujou made in Apple, en dépit d'améliorations que quelques-uns qualifient de « modestes ». Rien qu'en France, trois millions d'exemplaires se sont pourtant vendus en moins de trois ans.
Et comme si la réussite de l'iPhone ne suffisait pas à Steve Jobs, l'iPad n'est pas moins plébiscitée depuis son arrivée. Moins de trois mois après son lancement, la tablette tactile s'est écoulée à 3 millions d'exemplaires à travers le monde, en dépit d'un prix très largement supérieur à ceux proposés par les fabricants d'e-readers traditionnels, certes moins complets en termes de fonctionnalités.
Ces derniers tentent aussi de contre-attaquer. Sur le terrain du prix justement. Près d'un tiers de réduction sur le Kindle d'Amazon ; le Nook de la chaîne de librairies Américaine Barnes & Noble a réagi avec des baisses de tarifs comparables.
Les marques espèrent que cette stratégie « low price » permettra d'ébranler le leadership d'Apple. Mais cela suffira-t-il ?