SAN FRANCISCO, 3 janvier (Reuters) - Le Libyen Abou Anas al Libi, soupçonné d'avoir planifié les attentats de 1998 contre les ambassades des Etats-Unis en Tanzanie et au Kenya, est mort à New York quelques jours avant l'ouverture de son procès, rapporte la chaîne de télévision NBC News.

Le Libyen, dont la véritable identité était Nazih al Ragye, avait été capturé par les forces spéciales américaines en octobre 2013 dans la capitale libyenne Tripoli et avait été ramené aux Etats-Unis pour y être jugé.

Ces deux attentats avaient fait 224 morts.

Nazih al Ragye, 50 ans, soupçonné d'avoir appartenu au réseau Al Qaïda, est mort à l'hôpital. Il y avait été admis mercredi après avoir été extrait de son centre de détention à Manhattan, précise NBC, qui s'appuie sur des documents de justice.

Al Libi devait comparaître le 12 janvier, en même temps que Khalid al Faouaz, accusé d'avoir été l'associé d'Oussama Ben Laden. Les deux hommes avaient plaidé non coupable.

L'avocat d'Abou Anas al Libi, Bernard Kleinman, a déclaré au Washington Post que la santé de son client avait rapidement décliné au cours du mois écoulé, mais qu'il ne connaissait pas la cause de la mort.

Selon sa famille, Abou Anas al Libi souffrait d'hépatite C.

(Curtis Skinner; Danielle Rouquié pour le service français)