À Paris, le CAC 40 gagne 0,11% à 5.180,64 points à 10h30 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,05% alors qu'à Londres, le FTSE recule de 0,02%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,04%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,05% tandis que le Stoxx 600 avance de 0,04%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street proche de l'équilibre. La Fed publiera à 18h00 GMT les "minutes" de sa réunion des 13 et 14 juin, à l'issue de laquelle elle a relevé d'un quart de point le taux des "fed funds". Le document devrait permettre d'en savoir plus sur l'évolution des débats au sein du FOMC, le comité de politique monétaire.

"Les intervenants de marché seront à l'affût d'indices sur le calendrier de l'annonce concernant la réduction du bilan, ainsi que sur le degré de confiance des responsables (de la Fed) dans le caractère transitoire du récent ralentissement de l'inflation", expliquent les économistes de Société générale.

En attendant, les marchés actions restent notamment sous l'influence de l'évolution des cours du pétrole, qui cèdent du terrain après huit séances consécutives de hausse, une série sans précédent depuis plus de cinq ans. Ce repli est favorisé par les chiffres de Thomson Reuters Oil Research montrant une nouvelle hausse des exportations de l'Opep en juin et par la remontée du dollar.

Le Brent abandonne 1,35% à 48,94 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,59% à 46,32 dollars, après avoir atteint en début de journée un plus haut d'un mois à 47,32 dollars.

Conséquence logique: sur les marchés actions, le compartiment du pétrole et du gaz affiche le recul sectoriel le plus marqué (-1,08%) et Total (-1,46%) est lanterne rouge de l'EuroStoxx 50.

A la hausse, le spécialiste britannique des paiements Worldpay gagne 4,09%, après des informations de Sky News selon lesquelles son conseil d'administration serait favorable à une offre d'achat de l'américain Vantiv.

Egalement parmi les plus fortes hausses du Stoxx 600, Adidas prend 4,34%, soutenu par une opinion favorable de HSBC, qui s'attend à un relèvement des prévisions du géant des articles de sport.

Sur le marché des changes, le dollar regagne du terrain face au yen et à l'euro avant les "minutes" de la Fed et les chiffres mensuels de l'emploi américain qui seront publiés vendredi. L'euro se traite autour de 1,1320 dollar.

La livre sterling, elle, reste proche de ses plus bas en une semaine, une partie des cambistes réduisant leur exposition à la devise britannique face aux signes de plus en plus nombreux de décélération de la croissance. L'indice des directeurs d'achats (PMI) du secteur des services au Royaume-Uni est tombé en juin à un plus bas de quatre mois à 53,4, un chiffre inférieur aux attentes. Ceux de la zone euro sont eux aussi en recul, mais à des niveaux supérieurs au britannique.

(Marc Angrand, édité par Blandine Hénault)