Pour Amaïka AM, les banques centrales vont rester maitres du jeu financier pendant longtemps
Et les critiques qui apparaissent depuis plusieurs semaines sur l'action de ces institutions n'y changeront rien. "Pour certains, la lisibilité de la politique de Ben Bernanke, qui avait pour habitude de s'en tenir à un calendrier communiqué à l'avance a laissé place à un flou alimenté par l'actuelle présidente de la Fed, Janet Yellen, plus encline à se laisser guider par les indicateurs macroéconomiques. D'autres encore reprochent aux grands argentiers de la planète de reculer face à la pression des marchés financiers ou les accusent de réduire à néant leurs marges de manoeuvre pour les prochaines crises", rappellent David Kalfon chez Amaïka AM.
Surtout que les banques centrales n'ont sans doute pas encore montré tout ce dont elles sont capables prévient le gestionnaire d'actifs. Qu'il s'agisse de la BCE - qui a laissé entendre à plusieurs reprises qu'elle n'hésiterait pas à renforcer son QE pour soutenir la croissance et l'inflation - ou la Banque du Japon - qui "avait ainsi pris les investisseurs à contrepied en élargissant son programme de rachat d'actifs à des ETF indexés sur le Nikkei 400" - les grands argentiers de la planète ont "un arsenal de mesures quasiment illimité et sont susceptibles de créer la surprise", assure David Kalfon.
Le président-fondateur d'Amaika AM conclut : "Une chose est sûre, les banques centrales continueront de montrer autant de détermination à vaincre la déflation que Paul Volcker, ancien président de la Fed, en a fait preuve pour vaincre l'inflation à la fin des années 70."