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* Le Dow Jones cède 2,38%, le S&P-500 perd 2,81% et le Nasdaq chute de 3,95%

par Bansari Mayur Kamdar et Noel Randewich

26 avril (Reuters) - La Bourse de New York a fini en nette baisse mardi alors que les investisseurs s'inquiétaient du ralentissement de la croissance économique mondiale et d'une politique plus agressive de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour lutter contre l'inflation.

L'indice Dow Jones a cédé 2,38% à 33.240,18 points.

Le S&P-500, plus large, a perdu 2,81% à 4.175,20 points.

Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 3,95% à 12.490,74 points.

En amont de la publication après-clôture de leurs résultats trimestriels, Alphabet et Microsoft ont chuté tous deux de près de 4%, confirmant la tendance des dernières semaines lors desquelles les valeurs à forte croissance ont décliné avec la perspective que le relèvement des taux d'intérêt pèsent sur leurs bénéfices.

Le solide début de la saison des résultats a été éclipsé par les mesures de confinement imposées en Chine face au COVID-19 et par le resserrement de la politique monétaire des principales banques centrales mondiales du fait de la flambée de l'inflation.

Tesla a plongé de 12% et pesé lourdement sur le S&P-500 et le Nasdaq, les investisseurs craignant que le patron du constructeur automobile, Elon Musk, vende une partie de ses actions afin de contribuer au financement de son rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars.

Environ un tiers des compagnies du S&P-500 publient d'ici la fin de semaine leurs résultats trimestriels, dont des géants technologiques. Après Microsoft et Alphabet mardi soir, Apple communiquera ses résultats jeudi; la firme à la pomme a fini la séance en recul de 3,7%.

"Les résultats ont dans l'ensemble été plutôt bons. Mais cela n'est pas vraiment important dans le tableau général. Il s'agit plutôt de la Fed et d'autres banques centrales, et désormais de la Chine et du COVID", a commenté Ross Mayfield, stratégiste chez Baird, à Louisville dans le Kentucky.

Vu l'état actuel du marché, a-t-il dit, "il y a davantage l'hypothèse de risques à la baisse que d'une surprise à la hausse".

Parmi les principaux secteurs du S&P-500, celui de l'énergie a été le seul à progresser, de 0,05%, dans le sillage du rebond des prix du pétrole après l'annonce que la Russie allait suspendre à compter de mercredi ses livraisons de gaz vers la Pologne.

Sur les 134 entreprises du S&P-500 ayant déjà publié leurs résultats trimestriels, 80,6% ont battu les attentes des analystes selon des données Refinitiv.

General Electric a chuté de plus de 10% après avoir annoncé une prévision de bénéfice annuel située dans le bas de la fourchette de sa précédente estimation.

* Le rappel de la séance en Europe:

* A SUIVRE MERCREDI :

(version française Jean Terzian)