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Clôture en hausse en Europe
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Mais Wall Street dans le rouge à mi-séance
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Résultats contrastés des banques américaines
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Liz Truss revient en partie sur son programme budgétaire
par Laetitia Volga
PARIS, 14 octobre (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en
hausse vendredi, mais loin de leurs plus hauts du jour avec le recul de Wall
Street, les publications de résultats et les remous politiques au Royaume-Uni.
À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse 0,9% à 5.931,92 points. Le
Footsie britannique a pris 0,12% et le Dax allemand a avancé de
0,67%.
L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,57%, le FTSEurofirst 300
a fini en hausse de 0,6% et le Stoxx 600 s'est octroyé 0,56%.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en baisse, de 0,83%
à 2,15%, après avoir bondi de plus de 2% la veille grâce à des couvertures de
positions à découvert.
Ouvrant la saison des résultats, JPMorgan , Morgan Stanley ,
Citigroup et Wells Fargo ont fait état d'une baisse de leur
bénéfice, impacté par leur activité de banques d'investissement et
l'augmentation des provisions pour couvrir d'éventuels défauts de remboursement
avec le ralentissement économique.
JPMorgan, première banque américaine par les actifs, a toutefois fait mieux
que ce que prévoyait le marché en matière de bénéfice, ce qui lui permettait de
prendre 2,38%.
De l'autre côté de l'Atlantique, l'actualité a été dominée par la situation
politique et économique au Royaume-Uni, où le ministre des Finances a quitté son
poste à la demande de la Première ministre.
Liz Truss a déclaré que son gouvernement avait pris la décision de renoncer
à une partie des allègements fiscaux massifs contenus dans le projet de budget
présenté fin septembre, qui a plongé le pays et les marchés dans la tourmente.
"Nous restons préoccupés par l'absence de clarté sur ce qui se passe
exactement. Nous allons devoir garder un oeil sur ce que le nouveau Chancelier,
Jeremy Hunt, dira la semaine prochaine", a déclaré Daniela Hathorn, analyste
chez Capital.com.
Les marchés ont par ailleurs brièvement profité des déclarations de Vladimir
Poutine, annonçant lors d'une conférence de presse qu'il n'était pas prévu de
nouvelle mobilisation de réservistes, ni nécessaire de procéder à de nouvelles
frappes massives sur l'Ukraine, la plupart des cibles visées ayant été atteintes
selon le président russe.
CHANGES/TAUX
La livre sterling chute de 1,13% face au dollar et les rendements
obligataires britanniques ("gilts") sont en hausse, le revirement du
gouvernement britannique sur une partie de son programme fiscal décevant les
investisseurs qui s'attendaient à plus.
"Je pense que le marché prévoyait à ce que la quasi-totalité du mini-budget
soit annulée. L'annonce d'un revirement uniquement sur l'impôt sur les sociétés,
est un peu décevant", a déclaré Michael Brown chez Caxton. "Un peu de 'acheter
la rumeur, vendre la nouvelle' entre probablement dans l'équation aussi".
Les rendements en zone euro ont fini en hausse, autour de 2,364% le Bund
allemand à dix ans et 2,963% pour son équivalent français.
Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans gagne plus de cinq
points de base à 4,0101% et l'indice dollar reprend 0,71%, soutenus par la forte
probabilité que les taux de la Fed soient à nouveau relevés de trois quarts de
points le mois prochain.
VALEURS
La majorité des secteurs européens ont fini en hausse, en premier lieu celui
de l'immobilier (+3,61%).
Danone a pris 0,61% malgré l'annonce de son retrait du marché des
produits laitiers en Russie, qui pourrait se solder par des charges de
dépréciation d'un milliard d'euros.
Parmi les plus fortes baisses du Stoxx 600, le spécialiste suisse des
logiciels pour le secteur bancaire Temenos a chuté de 18,94% après
avoir averti sur ses résultats en soulignant que ses clients devenaient plus
prudents en terme de dépenses.
PÉTROLE
Les cours du pétrole sont en baisse, les craintes de récession et la faible
demande, en particulier en Chine, l'emportant sur l'une importante réduction de
l'objectif de production de l'Opep+.
Le Brent recule de 2,56%, à 92,15 dollars le baril et le brut
américain (West Texas Intermediate, WTI) de 3,25%, à 86,21 dollars.
LES INDICATEURS DU JOUR
Les ventes au détail aux Etats-Unis sont restées inchangées en septembre,
alors que l'inflation élevée et la hausse rapide des taux a freiné la demande de
biens.
Le moral des ménages s'est amélioré plus qu'attendu depuis le début du mois
d'octobre, selon les résultats préliminaires de l'enquête de l'Université du
Michigan.
A SUIVRE:
(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Tangi Salaün)
Point marchés-L'Europe boursière résiste à la baisse de Wall Street, la livre chute à nouveau
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