MILAN, 24 septembre (Reuters) - Le président de la Bundesbank Jens Weidmann, cité comme un éventuelle successeur à Mario Draghi à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré dimanche que la nationalité des candidats ne devrait pas entrer en ligne de compte.

Le mandat de l'actuel président de la BCE, italien, s'achève à la fin 2019.

Dans un entretien à la RAI, la chaîne de télévision publique italienne, le banquier central a été interrogé sur les récentes déclarations de l'ancien président du Conseil italien, qui estimait que ce serait un "désastre", si Jens Weidmann succédait à Mario Draghi.

"J'ignore ces déclarations. Mais pouvez-vous imaginer la réaction en Italie, si quelqu'un, en Allemagne, opposait une fin de non-recevoir à la nomination d'un Italien à la tête de la BCE?", a-t-il dit.

Der Spiegel avait rapporté le 15 septembre que la France et l'Italie étaient ouvertes à une candidature allemande à la présidence de la BCE, mais qu'elles s'opposaient à celle de Jens Weidmann, très critique à l'égard de la politique de rachats d'actifs de l'institut de Francfort. (Silvia Aloisi; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français)) )