Le vice-président de la Commission, Jyrki Katainen, en charge de la croissance et des investissements, a appelé le Parlement à faire son possible pour garantir que le plan Juncker pour les investissements stratégiques soit lancé en juin comme prévu. Lors du débat en plénière ce mercredi, il a souligné l'importance de la structure des trois piliers du plan: le fonds en soi, la réserve de projets, et l'achèvement du marché intérieur.


La plupart des groupes politiques ont salué le plan. Cependant certains ont douté qu'il soit suffisamment conséquent alors que d'autres ont mis en doute son efficacité pour assurer la confiance des investisseurs privés, au vu de l'incertitude qui plane sur les marchés suite aux élections en Grèce.


Certains intervenants ont accueilli positivement le plan mais ont mentionné l'euro comme le véritable problème de l'économie stagnante de l'UE. D'autres ont estimé que lutter contre l'évasion fiscale et s'éloigner des politiques d'austérité seraient des mesures plus efficaces pour remettre les investissements publics sur les rails.


Le plan Juncker a fait l'objet de deux débats en commission des affaires économiques et monétaires la semaine dernière.


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