Lors d'une conférence de presse, le président américain a assuré que les perspectives économiques étaient favorables cette année, du moment que la politique ne venait pas s'en mêler.

Un refus des républicains de relever le plafond de la dette pourrait conduire le pays au défaut, au risque de retomber en récession, a-t-il fait valoir.

"Ce serait une blessure auto-infligée à l'économie", a-t-il dit.

Le président s'est dit disposé à prendre la responsabilité du relèvement du plafond si le Congrès s'y opposait.

"Il s'agit de régler vos factures", a-t-il dit, s'adressant aux républicains. "Il faut qu'on arrête d'aller de crise en crise".

Barack Obama a argué qu'il avait accepté quantité de réductions de dépenses publiques et que le moment était venu de négocier un accord équilibré, avec une réforme en profondeur du système fiscal.

Le plafond de la dette est actuellement fixé à 16.400 milliards de dollars, un niveau qui pourrait être atteint dès le milieu du mois prochain.

Steve Holland, Jeff Mason et Mark Felsenthal, Véronique Tison pour le service français, édité par Nicolas Delame