ROME, 5 janvier (Reuters) - S'il remporte les élections législatives du mois prochain, Mario Monti veut faire d'une profonde réforme de la loi électorale l'une de ses priorités, afin d'assurer la stabilité politique et d'améliorer le fonctionnement démocratique des institutions.

L'ancien commissaire européen et président du Conseil démissionnaire, âgé de 69 ans, a confirmé la semaine dernière qu'il dirigerait une coalition centriste pour les élections des 24 et 25 février.

Interrogé sur Twitter samedi pendant près de deux heures, il a affirmé que l'actuelle loi électorale, votée en 2005 sous un gouvernement de centre droit dirigé par Silvio Berlusconi, n'était "pas digne d'un pays comme l'Italie".

Dans le système actuel, où les candidats aux élections sont choisis par les chefs de parti, il est difficile pour un gouvernement de s'assurer une majorité stable au Parlement.

Un sondage Tecne rendu public vendredi sur la chaîne SkyTG24 crédite la coalition centriste de Monti d'un peu plus de 12% des voix.

Le bloc de centre gauche emmené par Pier Luigi Bersani, le dirigeant du Parti démocrate (PD), recueillerait 40% des suffrages et la droite - le Peuple de la liberté (PDL) de Berlusconi qui devrait s'allier avec la Ligue du Nord - aurait 25%. (Steve Scherer, Guy Kerivel pour le service français)