Macron avait joui d'un contrôle total sur le parlement pendant son premier mandat à partir de 2017. Mais les électeurs qui l'ont réélu président en avril ont accouché d'un parlement sans majorité dimanche dernier, en raison de la colère suscitée par la hausse de l'inflation et de son indifférence apparente, ce qui signifie qu'il doit maintenant trouver un soutien parmi ses adversaires politiques.

Lors d'un discours télévisé en France en début de semaine, M. Macron avait cherché à tendre à nouveau la main à ses adversaires politiques, leur demandant de réfléchir à la manière dont un parlement fragmenté pourrait légiférer, car il a reconnu que la crise politique française actuelle impliquerait de travailler différemment.