Trump s'entête et les risques de "shutdown" augmentent à nouveau. Alors que mercredi, une porte-parole de la Maison Blanche laissait entendre qu'il y avait d'autres moyens de financer la construction du mur entre le Mexique et les Etats-Unis et qu'il ne souhaitait pas un blocage des administrations fédérales, Donald Trump a fait savoir hier qu'il ne promulguerait pas le texte voté mercredi soir au Sénat car celui-ci n'inclut pas le financement du mur frontalier. Cette loi budgétaire temporaire aurait permis de repousser au moins jusqu'au 8 février prochain la paralysie du fonctionnement de l'administration américaine, mais les risques de "shutdown" augmentent à nouveau. La date butoir pour trouver un compromis budgétaire entre la Maison Blanche et le Congrès est fixée à ce soir.

Le Secrétaire américain à la Défense claque la porte. Donald Trump a annoncé sur Twitter la démission de Jim Mattis, secrétaire à la Défense et ancien général des Marines. Les deux hommes se sont entretenus à la Maison Blanche et, selon deux représentants américains, le sujet du retrait des forces américaines de la Syrie aurait constitué un nouveau point de désaccord. Jim Mattis préfère laisser sa place à quelqu'un qui partagera davantage les convictions du président et quittera ses fonctions fin février 2019.


Pour rester dans le thème, le Japon annonce un budget record pour sa défense. Le pays du Soleil Levant a décidé de consacrer 47 milliards de dollars (soit plus de 5200 milliards de yens) pour la Défense, ont annoncé des hauts responsables, afin de renforcer leur défense antimissile et déployer des avions furtifs.

En Bref. Des statistiques publiées ce vendredi font état d'un ralentissement de la hausse des prix à la consommation au Japon, au mois de novembre, ce qui éloigne la BoJ de son objectif d'inflation autour des 2%, qu'elle n'a d'ailleurs atteint qu'une seule fois depuis les années 2000, en 2015. Selon une étude publiée ce matin, la confiance des consommateurs en décembre au Royaume-Uni est tombée à un plus bas niveau depuis cinq ans. L'UE et la Suisse négocient depuis 2014 un accord-cadre qui doit permettre d'appliquer "de façon plus homogène et efficace les accords portant sur l'accès au marché". Une prolongation de l'équivalence boursière suisse pour six mois a été validée par les Etats-membres en attendant la conclusion de cet accord.