C'est au tour de la Banque centrale américaine de critiquer Trump. Jerome Powell a dénoncé hier les conséquences de la paralysie des administrations fédérales sur l'économie. "Si nous avons un "shutdown" prolongé, je pense que cela aurait un effet notable dans les statistiques" a-t-il déclaré lors d'une réunion à Washington, tout en nuançant ses propos en affirmant que les situations de blocage des administrations américaines étaient fréquentes aux Etats-Unis et qu'il était rare qu'elles durent dans le temps. La durée la plus longue est de 22 jours. Aujourd'hui va être le 21ème jour de l'actuel "shutdown", Trump va-t-il battre le record ?

 
Source : Wikipédia, Zonebourse (le 11.01.2019)

Trump ne lâche rien. Le président a menacé de décréter l'état d'urgence afin d'obtenir les fonds nécessaires pour construire le mur à la frontière mexicaine. Un moyen, selon lui, d'obtenir gain de cause face aux démocrates et de mettre fin au blocage des administrations. Sur Twitter il a partagé une vidéo rappelant pourquoi il est urgent de construire ce mur. A vous de juger :


Trump, focalisé sur le "shutdown", annule sa participation au WEF 2019. Donald Trump a annoncé sur Twitter qu'il ne se rendrait pas au Forum économique mondial en raison de la paralysie des administrations américaines qui dure depuis le 22 décembre. Pour rappel, cette réunion annuelle va se tenir du 22 au 25 janvier à Davos, en Suisse.


Le compte-rendu de la Banque centrale européenne ne rassure pas. La BCE s'inquiète de l'affaiblissement des perspectives de croissance mondiale, des données macroéconomiques décevantes, ainsi que des tensions géopolitiques. Elle dénonce le protectionnisme, la vulnérabilité des marchés émergents, les inquiétudes liées au Brexit et le repli des rendements des obligations d'Etats en zone euro, qui reflète "une exigence de sécurité et une baisse des anticipations d’inflation". 

En Bref. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a été investi hier pour un second mandat, ce qui n'est pas au goût de plusieurs pays de l'UE et d'Amérique Latine, ni des Etats-Unis, qui ont menacé de ne pas reconnaitre "l'investiture illégitime de la dictature Maduro". Le ministre des Affaires étrangère britannique, Jeremy Hunt, a révélé que le Brexit pourrait ne pas avoir lieu si le Parlement britannique rejette l'accord négocié avec Bruxelles.