Le studio, qui a obtenu de la part de ses créanciers un délai de grâce jusqu'au 14 mai, produirait six à huit films par an et aurait besoin d'un apport important de fonds dans le cadre de ce plan, ont ajouté les sources.

L'idée de renoncer à une cession fait suite à la déception causée par les offres de reprise présentées la semaine dernière, à l'issue d'un second appel d'offres.

Access Industries, société du milliardaire Len Blavatnik, est l'une des trois parties à avoir soumis une offre la semaine dernière mais, selon l'une des sources, Access attend toujours la réponse de MGM et pourrait se retirer de la course si le studio ne se décide pas bientôt.

Lions Gate Entertainment, un autre candidat en lice, a jeté l'éponge, tandis que Time Warner a fait l'offre la plus élevée, de 1,5 milliard de dollars en cash, ce qui ne satisfait pas des créanciers qui, selon des sources, espéraient retirer deux milliards de dollars de la vente du studio.

L'offre d'Access Industries prévoit une injection de fonds propres et engage également celui qui l'a soumise dans la restructuration des 3,7 milliards de dollars de dettes (2,8 milliards d'euros) de la MGM.

MGM et Access se sont abstenu de tout commentaire.

Le plan préservant l'autonomie de MGM présenté jeudi prévoit que le studio, surendetté, entame une procédure de dépôt de bilan qui nécessiterait l'accord d'une majorité de ses créanciers.

MGM avait annoncé en novembre qu'il étudiait l'éventualité de sa vente mais, au fur et à mesure de la procédure, l'intérêt des acheteurs s'est réduit.

Sue Zeidler, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Gwénaëlle Barzic