BEYROUTH, 8 avril (Reuters) - Une frappe israélienne sur le sud du Liban a tué un commandant du Hezbollah lundi matin, alors que les Nations unies ont mis en garde contre la propagation des attaques et ont demandé l'arrêt des combats.

Des avions israéliens ont frappé le village d'al-Sultanya et tué un commandant des unités d'élite du Hezbollah, ainsi que deux autres personnes, selon l'armée israélienne et deux sources de sécurité libanaises.

L'armée israélienne a identifié le commandant comme étant Ali Ahmed Hassin, ajoutant qu'il était responsable de la planification et de l'exécution d'attaques contre les Israéliens. Le Hezbollah a publié un avis de décès pour Ali Ahmed Hassin, mais sans donner de détails sur son rôle.

Dans une déclaration commune, Joanna Wronecka, coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, et Aroldo Lazaro, commandant de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban, ont déclaré lundi que la violence devait cesser.

"Le cycle incessant de frappes et de contre-attaques en violation de la cessation des hostilités constitue la violation la plus grave de la résolution 1701 du Conseil de sécurité depuis son adoption en 2006", ont-ils déclaré.

Cette décision de l'Onu a mis fin à une guerre d'un mois entre le Hezbollah et Israël il y a près de vingt ans, mais nombre de ses dispositions n'ont jamais été mises en œuvre. (Reportage Laila Bassam et Maya Gebeily, avec la contribution de Dan Williams, rédigé par Yomna Ehab ; version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer)