* Les variations des valeurs du CAC et de l'ensemble du marché sont le plus souvent le fruit des arbitrages de portefeuilles, dans un marché dominé par la recherche d'affaires à bon compte et par quelques prises de profits après deux séances de forte rebond (+5,8% mercredi et jeudi), rapportent des traders.

* Les valeurs bancaires, qui pour une fois n'ont pas surperformé pendant le rebond de ces derniers jours, sont irrégulières. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE reste bien orientée avec un gain de 1,3%, tout comme CRÉDIT AGRICOLE (+0,9%). En revanche, BNP PARIBAS (-0,08%) et DEXIA (-0,23%) se stabilisent avec l'ensemble de la cote.

* Les valeurs automobiles fluctuent également dans les deux sens, après avoir fortement progressé la veille. RENAULT gagne 1,3% après avoir pris 6% jeudi. Le groupe veut racheter Ssangyong, un constructeur sud-coréen de véhicules tout terrain en difficulté.

PEUGEOT en revanche essuie la plus forte baisse du CAC, avec une petite perte de 0,9% après un gain de 7% jeudi.

* SANOFI-AVENTIS est le premier contributeur à la hausse du CAC avec un gain de 0,5%. Le titre avait déjà pris 3,6% la veille, un mouvement encouragé par l'accord, confirmé ce matin, avec Nichi-iko Pharmaceutical en vue de créer une coentreprise de médicaments génériques au Japon. "Sanofi arrive en pionnier sur le marché des génériques au Japon, encore très peu développé et qui devrait devenir aussi attractif que les marchés d'Europe occidentale", estime Béatrice Muzard, analyste chez Natixis Securities.

* VEOLIA ENVIRONNEMENT affiche l'une des plus fortes hausses du CAC, avec un gain de 2,3%. Le groupe a annoncé avoir remporté un contrat à la Réunion, d'une durée de 20 ans, qui devrait rapporter un chiffre d'affaires consolidé de 270 millions d'euros au groupe.

* AIR FRANCE-KLM prend 2,3% alors que Citigroup est passé à l'achat sur le titre, avec un objectif de cours porté de 10,80 euros à 11,70 euros.

* EDF ENERGIES NOUVELLES perd en revanche 3,4%, plus forte baisse du SRD, alors qu'Exane a abaissé sa recommandation sur le titre de "surperformance" à "neutre".

Juliette Rouillon, édité par Jean-Michel Bélot