À Paris, le CAC 40 a pris 7,71 points (0,17%) à 4.550,27. À Francfort, le Dax a gagné 0,09% et à Londres, le FTSE a progressé de 0,17%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a avancé de 0,27%, l'EuroStoxx 50 de 0,26% et le Stoxx 600 de 0,18%.

Les plus fortes hausses sectorielles en Europe sont pour l'alimentation (+1,38%), grâce notamment à un gain de 1,85% pour Nestlé, et pour la santé (+1,35%) dans le sillage d'Actelion qui a pris 16,77% après avoir confirmé une approche du laboratoire américain Johnson & Johnson en vue d'une possible transaction.

Actelion souligne dans un communiqué qu'il n'y a "aucune certitude" quant à l'issue de cette approche. Une personne proche du dossier a dit à Reuters que Johnson & Johnson avait approché Actelion en vue d'un rachat en précisant que le groupe suisse de biotechnologie suscitait un intérêt plus large dans le secteur.

La Bourse de Zurich en a profité pour finir sur un gain de 1,06%.

Le repli sectoriel le plus marqué est pour les ressources de base (-0,87%) sur fond de baisse des cours des métaux industriels. Glencore et Anglo Americain ont ainsi perdu respectivement 1,8% et 1,5%.

A la baisse également, l'énergie (-0,64%) après l'annonce que l'Arabie saoudite ne participerait pas aux discussions prévues lundi à Vienne avec des pays extérieurs à l'Opep en vue d'une limitation de la production.

Les cours du Brent et du brut léger américain ont creusé leurs pertes après cette information, cédant autour de 1,7%.

Les banques (-0,58%) ont elles aussi pesé sur la tendance avec notamment un recul de plus 13% pour Monte dei Paschi di Siena, le sort de son plan de recapitalisation de cinq milliards d'euros continuant de susciter le doute malgré le vote favorable des actionnaires.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street est en passe de battre à nouveau des records. La séance, marquée par de faibles volumes d'échanges et raccourcie pour cause de Black Friday, s'achèvera à 18h00 GMT.

La progression des indices est cependant limitée et l'euphorie qui a régné sur les marchés après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine du 8 novembre paraît s'émousser des deux côtés de l'Atlantique.

Sur le marché des changes, le dollar recule de 0,3% face à un panier de devises de référence, victime de prises de profits en réaction au repli des rendements des Treasuries.

Le billet vert a gagné plus de 6% sur octobre-novembre, sa plus forte hausse en deux mois depuis début 2015.

(Patrick Vignal pour le service français)