Des pays, du Japon aux États-Unis, ont discuté de l'interdiction des importations de pétrole russe en réponse à l'invasion de l'Ukraine par ce pays, ce qui a entraîné un bond de 18 % du Brent, qui a atteint son niveau le plus élevé depuis 2008. Cette hausse s'ajoute à celle de près de 21 % enregistrée la semaine dernière. [GLOB/MKTS]

La Russie a annoncé lundi la mise en place de nouveaux "couloirs humanitaires" pour transporter les Ukrainiens piégés par ses bombardements vers la Russie elle-même et son allié le Bélarus, une initiative immédiatement rejetée par Kiev qui la qualifie de coup de force "immoral".

Citigroup Inc. a chuté de 3,9 % dans les échanges de prémarché, soit la plus forte baisse parmi les grandes banques, Jefferies ayant abaissé la note du titre de "acheter" à "conserver". L'indice bancaire S&P 500 figure parmi les pires performances depuis le début de l'année, les investisseurs s'inquiétant de la manière dont les sanctions occidentales contre Moscou pourraient affecter le système financier international.

Les actions des mégacapitales de croissance, dont Tesla Inc, ont chuté de plus de 1 % chacune.

L'organisateur de croisières Royal Caribbean Cruises Ltd et le transporteur United Airlines Holdings Inc ont chuté respectivement de 5,0 % et 3,6 %, entraînant des pertes dans le secteur des voyages.

Les valeurs énergétiques ont bondi, le producteur de pétrole Occidental Petroleum ayant grimpé de 8,6 %. Les fabricants d'engrais potassiques Mosaic Co, CF Industries Holdings Inc et Nutrien Ltd ont augmenté de 3,8 % à 5,6 % à la suite d'actions de courtage.

Les valeurs de défense L3Harris Technologies Inc, Northrop Grumman Corp et Lockheed Martin Corp ont gagné entre 2,6% et 4,9%.

À 05h38 ET, les e-minis du Dow étaient en baisse de 496 points, soit 1,48%, les e-minis du S&P 500 étaient en baisse de 65,5 points, soit 1,51%, et les e-minis du Nasdaq 100 étaient en baisse de 224,5 points, soit 1,62%.

Wall Bourse a terminé en baisse vendredi, la guerre en Ukraine ayant éclipsé l'accélération de la croissance de l'emploi aux États-Unis le mois dernier, signe de la vigueur de l'économie.

L'indice de volatilité CBOE, également connu comme la jauge de peur de Wall Bourse, a augmenté pour la deuxième journée consécutive et a atteint son plus haut niveau depuis le 24 février.