Le Nasdaq, à forte composante technologique, a perdu près de 4,5 % au cours des deux dernières séances après que les commentaires des responsables de la banque centrale américaine et les procès-verbaux de la réunion de mars de la Fed ont suggéré des hausses rapides des taux d'intérêt et une réduction agressive des actifs du bilan en période d'inflation galopante.

Le procès-verbal publié mercredi a montré que les responsables de la Fed étaient "généralement d'accord" pour réduire jusqu'à 95 milliards de dollars par mois les avoirs de la banque centrale, même si la guerre en Ukraine a tempéré la première hausse des taux d'intérêt américains depuis 2018.

Toutefois, le sentiment sur les marchés boursiers était beaucoup plus calme jeudi, alors que le rendement des obligations à deux ans a glissé. [US/]

Les actions de croissance mégacap, dont les valorisations risquent d'être mises sous pression par la hausse des rendements obligataires, comme Tesla Inc, Meta Platforms Inc, Apple Inc, Amazon.com Inc, Alphabet Inc et Microsoft Corp ont récupéré entre 0,5 % et 2,2 % dans les échanges de prémarchés.

À 7 h 09 HE, les e-minis du Dow étaient en hausse de 91 points, soit 0,26 %, les e-minis du S&P 500 étaient en hausse de 19,5 points, soit 0,44 %, et les e-minis du Nasdaq 100 étaient en hausse de 95,25 points, soit 0,66 %.

Parmi les autres valeurs, HP Inc a bondi de 13,9 % après que Berkshire Hathaway Inc, la société du milliardaire Warren Buffett, a révélé qu'elle avait acheté près de 121 millions d'actions de la société d'informatique personnelle et d'impression.

Levi Strauss & Co a gagné 3,3 % après que ses résultats trimestriels aient battu les estimations de Wall Bourse, aidés par des augmentations de prix et une forte demande pour ses jeans, hauts et vestes.

Les investisseurs ont suivi de près la guerre en cours en Ukraine alors que Washington a annoncé de nouvelles sanctions mercredi. Les émissaires de l'Union européenne doivent approuver une interdiction du charbon russe qui prendrait pleinement effet à partir de la mi-août, soit un mois plus tard que prévu initialement, selon Reuters.

Dans les nouvelles économiques, un rapport du département du travail, attendu à 8h30 ET, devrait montrer que les demandes initiales d'allocations de chômage de l'État ont diminué de 2 000 pour atteindre un chiffre corrigé des variations saisonnières de 200 000 pour la semaine se terminant le 2 avril.