À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,22% à 5.417,40 points. A Francfort, le Dax allemand a touché un record, clôturant pour la première fois au-dessus du seuil de 12.800 points. L'indice a gagné 0,29%, à 12.807,04 points.

De son côté, le Footsie britannique a progressé de 0,26%. L'indice EuroStoxx 50 a pris 0,12%, le Stoxx 600 a gagné 0,09% et le FTSEurofirst 300 a fini quasi-stable (+0,01%).

Les indices européens évoluaient en ordre dispersé à mi-séance, mais la tendance plus favorable enregistrée à Wall Street leur a permis de s'inscrire globalement en territoire positif en fin de séance.

A New-York, le S&P 500 et le Nasdaq gagnaient tous deux 0,4% à la clôture des marchés européens après avoir atteint de nouveaux records.

La séance a principalement été marquée par l'envolée des cours du pétrole après l'annonce par l'Arabie saoudite et la Russie de leur volonté de prolonger de neuf mois l'accord de réduction de la production pétrolière en vigueur depuis le début de l'année, qui doit permettre de désengorger le marché.

Le baril de Brent bondit de 2,6% à 52,15 dollar, tandis que celui du brut léger américain grimpe de 2,8%, à 49,22 dollars.

Dans la foulée, les compartiments des ressources de base (+1,65%) et du pétrole (+0,93%) ont signé les plus fortes hausses sectorielles en Europe. A Londres, Glencore a gagné 3,16% et à Paris, ArcelorMittal a terminé en tête du CAC 40 (+3,2%).

Aux valeurs individuelles, UBS a reculé en fin de séance (-1,2%) après l'annonce de la cession par le fonds singapourien GIC d'une participation de 2,4% qu'il détient dans la banque helvète.

En Europe comme à Wall Street, les valeurs de la cybersécurité ont été recherchées après les attaques au "rançonlogiciel" qui ont touché des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde ces derniers jours. A Londres, Sophos, un groupe britannique spécialisé dans la sécurité des systèmes informatiques, a pris 7,3%, la plus forte hausse de l'indice FTSE 250 des valeurs moyennes. A Wall Street, Cisco Systems (+2,6%) signe la plus forte hausse de l'indice Dow Jones.

Les opérateurs de marché ont également pris note de l'indice manufacturier "Empire State", qui est venu alimenter les interrogations sur l'état de santé de l'économie américaine.

L'activité manufacturière dans la région de New York a ainsi baissé en mai, passant en territoire négatif pour la première fois depuis octobre dernier, alors que les économistes tablaient sur une légère hausse par rapport à avril.

Les chiffres, parus vendredi, des ventes au détail et de l'inflation avaient déjà brouillé l'image d'une économie américaine en très bonne santé.

Ces doutes pèsent sur le dollar qui recule nettement face à l'euro, ainsi que face à un panier de devises de référence. La devise européenne avance de 0,5% face au billet vert, à 1,0980.

(Blandine Hénault, édité par Juliette Rouillon)