À Paris, l'indice CAC 40 progresse de 0,48% à 5.265,83 points à 10h30 GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,56% et à Londres, le FTSE avance de 0,09%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro prend 0,48%, le FTSEurofirst 300 s'adjuge 0,53% et le Stoxx 600 gagne 0,56%.

Les contrats à terme sur les indices signalent une ouverture en hausse d'environ 0,1% à Wall Street, où les investisseurs évaluent à près de 100% la probabilité de l'annonce mercredi par la Fed d'un nouveau resserrement monétaire, selon le baromètre FedWatch de CME Group.

Après la forte correction venue de Wall Street, le compartiment technologique européen rebondit, son indice Stoxx gagnant 1,23%. A Paris, STMicroelectronics, qui a chuté lundi de près de 9%, reprend 1,47%.

Le secteur bancaire (+0,6%) soutient également la tendance après l'annonce par le ministre italien de l'Economie d'une solution proche pour les banques en difficulté Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, en quête d'une recapitalisation. Ubi Banca prend 5,6%.

En tête du Stoxx 600, le groupe britannique de services aux entreprises Capita s'envole de 12,5% après avoir déclaré s'attendre à une amélioration de sa rentabilité au second semestre.

A Paris, Publicis, soutenu par un avis favorable des analystes d'UBS, et Kering, qui bénéfice d'un élan général pour le secteur du luxe, sont en haut du CAC 40, prenant chacun autour de 2,4%.

A la baisse, le groupe de divertissement Merlin, propriétaire du musée Madame Tussauds, cède 2,7% après avoir évoqué une chute de la fréquentation touristique suite aux attentats à Londres et Manchester.

Les investisseurs ont appris que l'inflation en Grande-Bretagne avait bondi en mai pour atteindre son rythme le plus élevé en près de quatre ans. La nouvelle a brièvement fait baisser la livre sterling qui n'a pas tardé à reprendre sa progression (+0,4% à 1,27 dollar).

L'attention des marchés va maintenant se tourner vers les Etats-Unis, où la Fed devrait annoncer mercredi un nouveau relèvement d'un quart de point de l'objectif de taux des fonds fédéraux.

Au-delà de la décision sur les taux, les marchés attendent de la banque centrale américaine d'éventuelles indications sur le calendrier de la réduction de son bilan, gonflé ces dernières années par ses achats massifs de bons du Trésor.

Sur le marché des changes, le dollar est en léger recul face à un panier de devises de référence et l'euro évolue autour du seuil de 1,12 dollar.

Sur le front du pétrole, la remontée des cours se poursuit après les déclarations de responsables saoudiens sur la baisse de l'offre de brut mise à la disposition de certains clients du royaume et des Etats-Unis, une mesure concrète de soutien aux prix. Le Brent se traite autour de 48,45 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à près de 46,20 dollars.

(Patrick Vignal, édité par Blandine Hénault)