L'indice paneuropéen large FTSEurofirst 300 a cédé 0,52% et l'EuroStoxx 50 0,33%.

À Paris, l'indice CAC 40 a reculé de 0,57% à 4.277,57 points, revenant sous la barre des 4.300. Le FTSE londonien a lâché 0,87% et le SMI suisse 0,78% mais Francfort (-0,11%) et Milan (-0,05%) ont fini pratiquement stables et la Bourse de Madrid a gagné 0,26%, soutenue par Repsol.

Wall Street était en légère progression au moment de la clôture européenne, avec un Dow Jones en hausse de 0,1%, en dépit du repli inattendu de l'indice de confiance du Conference Board en novembre à son plus bas niveau depuis avril.

Les valeurs européennes ont été tirées à la baisse par les spiritueux et valeurs du luxe après l'avertissement de Rémy Cointreau, dont les résultats pâtissent du ralentissement de la demande chinoise.

Le spécialiste du cognac a vu son titre plonger de 8,31%, la plus forte baisse du SBF120 à Paris et du Stoxx 600, entraînant dans son sillage Pernod Ricard (-2,60%) et SabMiller (-2,44%).

Affecté lui aussi par une demande décevante en Chine, le groupe allemand de prêt-à-porter Hugo Boss a trébuché de 2,09% après avoir annoncé qu'il n'atteindrait pas son objectif opérationnel en 2015.

En vedette, Repsol s'est adjugé 4,28%, la meilleure performance du FTSEurofirst 300, après l'accord provisoire conclu entre le groupe pétrolier espagnol et l'Argentine prévoyant un dédommagement en contrepartie de la saisie par Buenos Aires de sa participation de 51% dans le capital du pétrolier local YPF en 2012.

Sur le front des devises, l'euro a repris des couleurs après son recul de lundi en réaction à des commentaires de responsables de la Banque centrale européenne en faveur de mesures accommodantes. La monnaie européenne, soutenue par l'anticipation de chiffres de l'inflation en hausse en fin de semaine, s'appréciait de 0,27% face au dollar en fin de journée, à 1,3557 dollar.

Le dollar se tassait également de 0,20% face au yen, à 101,33, après avoir atteint lundi un plus haut de six mois.

Les rendements des fonds d'Etat européens se sont détendus en attendant la statistique de l'inflation européenne de vendredi, y compris en Italie, preuve que les nouvelles gesticulations d'un Silvio Berlusconi affaibli n'effraient plus les marchés.

Du côté des matières premières, l'or, monté le matin à un plus haut d'une semaine de 1.256,49 dollars, se repliait en fin de journée tandis que les cours du pétrole se sont stabilisés, les intervenants jugeant que l'accord de dimanche sur le nucléaire iranien n'aura pas d'impact immédiat sur l'offre de brut.

Véronique Tison pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat