À Paris, le CAC 40 a terminé en recul de 0,87% (32,92 points) à 3.732,60 points. Le Footsie britannique a abandonné 0,73% et le Dax allemand 0,45%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a perdu 0,86%.

Aux valeurs, L'Oréal a signé la plus forte contreperformance sur l'indice phare de la Bourse de Paris, accusant un repli de 3,65%, suivi de Vallourec (2,69%) et d'Essilor (-2,37%) qui fait les frais d'un abaissement de recommandation.

A rebours de la tendance, STMicroelectronics a bondi de 3,49% après la publication de ses trimestriels, tandis que Technip a repris 3,09% sur des achats à bon compte après son recul de la veille.

A la hausse, également, on retrouve Deutsche Bank (+2,85%) qui profite d'annonces jugées encourageantes avec la publication de ses comptes trimestriels.

Aux bancaires, également, Santander a cédé 3,45% après l'annonce d'une chute de 59% de son bénéfice annuel.

Anheuser-Busch Inbev a plongé de 7,79% après l'ouverture d'une procédure destinée à bloquer le rapprochement du brasseur et de son homologue mexicain Grupo Modelo.

L'euro, de son côté, poursuit sa marche en avant et s'apprête à signer sa plus forte progression annuelle en l'espace d'un an. Il a toutefois buté en séance sur 1,36 dollar, ne parvenant pas à faire mieux que 1,3593.

Le marché obligataire est peu changé, les rendements des Treasuries et des Bunds n'évoluant qu'à la marge, signe là encore d'un attentisme justifié par la publication des statistiques américaines de l'emploi vendredi.

Les cours du brut évoluent quant à eux en ordre dispersé, le Brent surperformant le WTI.

Nicolas Delame pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat