À Paris, l'indice CAC 40, après des débuts dans le rouge, regagne 0,15% à 4.340,10 points à 8h22 GMT. À Francfort, le Dax progresse de 0,19% alors qu'à Londres le FTSE abandonne 0,28%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,36% et le FTSEurofirst 300 est stable, non loin de son plus bas niveau depuis la fin septembre.

En Chine, après avoir perdu 10% la semaine dernière, l'indice CSI300 des principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen a terminé en recul de 5,03% et le composite de Shanghai a abandonné 5,29%, au plus bas depuis septembre.

La Bourse de Hong Kong a fini en repli de 2,76%, sous 20.000 points. Celle de Tokyo était fermée ce lundi, jour férié au Japon.

La Banque populaire de Chine a certes relevé le cours pivot de la monnaie chinoise, à 6,5626 pour un dollar contre 6,5636 précédemment et 6,5938 en clôture vendredi. Mais son changement de pied, après la baisse marquée orchestrée de la devise orchestrée de lundi à jeudi derniers, a semé la confusion chez les investisseurs, qui s'interrogent sur ses objectifs à long terme de sa politique.

Les valeurs liées aux matières premières continuent de peser sur la tendance en Europe, à l'instar d'ArcelorMittal (-0,83%) et Lafarge (-1,29%), deux des plus fortes baisses du CAC, ou de Statoil (-3,82%).

Le pétrole reste en effet déprimé, le Brent et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) perdant plus de 2%, sous 33 dollars le baril.

A la hausse, Volkswagen gagne 2,78%, la meilleure performance du Dax. Son président du directoire, Matthias Müller, a confirmé que le groupe proposerait aux autorités américaines l'installation d'un convertisseur catalytique sur les voitures mises en cause dans le dossier du trucage des tests d'émissions polluantes.

(Marc Angrand pour le service français, édité par Véronique Tison)