À Paris, le CAC 40 a clôturé en repli de 0,58% (25,36 points) à 4.311,33 points. Le Footsie britannique a cédé 0,39% et le Dax allemand 0,29%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 reculait de 0,71% et le FTSEurofirst 300 de 0,73%.

Sur le marché pétrolier, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) et le Brent, qui avaient nettement rebondi jeudi et surtout vendredi, reperdent plus de 4%, sous les 31 dollars le baril.

Conséquence logique: sur les marchés actions, le secteur du pétrole et du gaz a fini dans le rouge, avec un recul de 1,29%. Parmi les plus fortes baisses européennes figurent des valeurs parapétrolières comme Seadrill (-8,93%) ou Technip (-4,49%).

Parallèlement, les banques ont encore souffert des inquiétudes suscitées par les créances douteuses du secteur, notamment en Italie, malgré les propos tenus la semaine dernière par Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). L'indice sectoriel Stoxx a abandonné 2,92%, UniCredit 6,41%, Banco Popolare 7,09%, Banca Monte dei Paschi di Siena 3,33%; hors d'Italie, Deutsche Bank a cédé 5,52%, Santander 4,08% et BNP Paribas 2,87%.

Exception notable parmi les places européennes, Athènes a fini en légère hausse après le relèvement de la note souveraine grecque par Standard & Poor's, annoncé vendredi soir.

Au moment de la clôture en Europe, les marchés américains évoluaient eux aussi dans le rouge, le Dow cédant 0,58% et le Nasdaq 0,53%.

Sur le marché des changes, la baisse du pétrole incite au repli sur les devises jugées les moins risquées, comme le yen ou le franc suisse, ce qui nuit au dollar. L'euro, lui, s'apprécie de 0,3% face au billet vert, autour de 1,0835 dollar.

(Sudip Kar-Gupta et Danilo Masoni; Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)