À Paris, le CAC 40 cède 0,12%, soit 5,57 points, à 4.469,36 vers 10h40 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,1% et à Londres, le FTSE est quasi-stable (-0,07%). L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,26% et le FTSEurofirst 300 est inchangé..

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street sur une note étale.

Le mouvement de repli du cours du Brent, qui se maintient sous le seuil psychologique de 100 dollars franchi à la baisse lundi, entraîne les valeurs de l'énergie dans le rouge. Les cours pâtissent des inquiétudes concernant une offre jugée surabondante dans le contexte de baisse de la demande mondiale et de la hausse du dollar.

L'indice Stoxx Europe 600 Oil and Gas accuse la plus forte baisse sectorielle (-0,6), plombé par Statoil (-1,4%) et Royal Dutch Shell (-1,3%). Total cède près de 0,5%.

Parallèlement, l'issue du référendum du 18 septembre sur l'indépendance de l'Ecosse continue de crisper les marchés et les investisseurs surveillent particulièrement la Bourse de Londres.

"Les craintes liées à une possible indépendance de l'Ecosse continuent de peser sur le marché. Si le oui l'emporte en Ecosse lors du référendum de la semaine prochaine, plusieurs problèmes financiers vont survenir et cela pourrait également avoir un effet sur les autres groupes indépendantistes en Europe", estime Daniel Sugarman, stratégiste de marché chez ETX Capital.

Selon un sondage TNS publié mardi, les deux camps sont désormais au coude-à-coude grâce à la montée en puissance des partisans d'une Ecosse indépendante.

La Bourse de Moscou retrouve des couleurs après le report de la mise en oeuvre des nouvelles sanctions européennes pour tenir compte de la situation sur le terrain et le fragile cessez-le-feu semble tenir.

Vers 10h40 GMT, l'indice libellé en dollars progresse de 0,6% et celui coté en dollars de 0,8%.

Sur le marché des changes, le dollar a atteint un plus haut de six ans contre le yen et de 14 mois face à un panier de devises. La livre sterling poursuit son repli, à des plus bas de dix mois.

Aux valeurs, Telecom Italia grimpe de 3,6% après qu'America Movil a annoncé des discussions avec le brésilien Oi au sujet d'une éventuelle offre commune sur l'opérateur mobile Tim Participaçoes, filiale du groupe italien.

Le groupe d'ingénierie suisse ABB prend 2,3% après l'annonce d'un programme de rachats d'actions de quatre milliards de dollars.

Dans le rouge, L'Oréal abandonne 1,3% après avoir révisé en baisse sa prévision de croissance pour le marché mondial des cosmétiques.

(avec Alexandre Boksenbaum-Granier, Mathilde Gardin pour le service français, édité par Benoît van Overstraeten)