À Paris, l'indice CAC 40 a gagné 0,12%, soit 4,99 points, à 4.078,70 points. À Francfort, le Dax a avancé de 0,27% et à Londres, le FTSE a pris 0,41%. Les indices européens EuroStoxx 50 et FTSEurofirst 300 ont progressé respectivement de 0,23% et 0,07%.

Les marchés européens avaient débuté la séance dans le rouge, dans la foulée de leur correction entamée la semaine dernière sur fond d'inquiétudes persistantes sur l'économie mondiale.

Des opérateurs expliquent le retournement à la hausse par le fait que les investisseurs sont passés à l'achat, considérant que les marchés étaient tombés en territoire technique de "survente".

Le cours du Brent de mer du Nord est tombé lundi sous les 88 dollars le baril, au plus bas depuis près de quatre ans, avant de remonter légèrement, tandis que l'Opep semblait s'orienter vers un maintien de sa production à un niveau élevé pour maintenir sa part de marché.

Les ressources naturelles ont tiré leur épingle du jeu avec la plus forte hausse sectorielle en Europe (+2,79%) devant l'automobile (+0,87%).

ArcelorMittal, plus forte hausse du CAC 40, s'est adjugé 2,19% et Michelin a pris 0,68%.

Le transport aérien a également profité de la baisse des cours du brut, avec +1,06% pour Lufthansa et +1,55% pour Air France-KLM.

Ailleurs en Europe, Luxottica, plus forte baisse du Stoxx 600, a plongé de plus de 9% après que le numéro un mondial de la lunetterie a déclaré que son administrateur délégué Enrico Cavatorta, en poste depuis moins de six semaines, était sur le départ.

A noter encore une progression de 2,01% pour Commerzbank, bien placée pour réussir aux "stress tests" de la Banque centrale européenne, selon des sources interrogées par Reuters.

Sur le marché des changes, le rouble russe est tombé dans la matinée à nouveau plus bas historique face à l'euro, en raison notamment de la poursuite de la chute des cours du pétrole.

L'euro est remonté également face au billet vert, en hausse de 0,41% à 1,2680 dollar.

La livre sterling est tombée vers un plus bas de quatre semaines contre l'euro dans la crainte que le ralentissement mondial n'incite la Banque d'Angleterre a retarder toute hausse de ses taux bien au-delà du début de 2015.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Juliette Rouillon)

Valeurs citées dans l'article : CAC 40, ARCELORMITTAL, Euro STOXX 50, GERMANY DAX(TR)