"C'est meilleur que prévu sur toute la ligne et ceux qui ont vendu sur des anticipations de résultats décevants vont maintenant chercher à racheter pour profiter des perspectives de croissance à long terme", commente Atif Latif, responsable du trading actions et dérivés chez Guardian Stockbrokers.

BSkyB a publié un résultat opérationnel en hausse de 16% à 601 millions de livres (718 millions d'euros), pour un chiffre d'affaires en progression de 6% à 3,4 milliards de livres.

A Londres, l'action progresse de près de 3% à 684,1 pence en fin de matinée, dans un marché en hausse de 0,9%, après avoir sous-performé depuis le début de l'année.

Les investisseurs s'étaient inquiétés des droits élevés à payer pour la retransmission des marchés de football, des investissements élevés à consentir dans la fibre optique et de l'arrivée de nouveaux concurrents tels que les sites de vidéos LoveFilm ou Netflix.

Face à cette nouvelle concurrence, BSkyB a annoncé mardi le lancement d'une offre en ligne. Le groupe vise notamment les 13 millions de foyers qui ne sont pas abonnés à ses chaînes payantes.

BSkyB a réussi à faire croître ses résultats dans un contexte économique morose, en attirant les consommateurs sur ses chaînes sportives, économiques et sur internet. Toutefois, ce modèle commence à montrer des signes d'essoufflement depuis quelques trimestres.

Le chiffre de 40.000 nouveaux clients nets au deuxième trimestre est supérieur aux 26.000 du premier trimestre, mais inférieur aux 140.000 du deuxième trimestre de l'année précédente. Les analystes attendaient un solde positif net de 58.000 clients.

Kate Holton et Jon Hopkins; Juliette Rouillon pour le service français, édité par Danielle Rouquié