Les procureurs de Géorgie ont déclaré jeudi qu'ils feraient appel de la décision d'un juge rejetant certains chefs d'accusation dans l'affaire de subversion de l'élection de 2020 contre le candidat républicain à la présidence Donald Trump et plusieurs de ses alliés.

Le procureur du comté de Fulton, Fani Willis, qui supervise l'affaire, a déclaré que la décision d'une cour d'appel de l'État d'examiner la demande de M. Trump de disqualifier son bureau de l'affaire permettait également à la cour d'examiner d'autres décisions.

Cette affaire est l'une des quatre poursuites pénales auxquelles M. Trump doit faire face alors qu'il cherche à détrôner le président démocrate Joe Biden lors de la revanche électorale du 5 novembre.

Mme Willis a indiqué qu'elle demanderait à la cour d'appel d'annuler la décision rendue en mars par le juge Scott McAfee, qui avait rejeté six chefs d'accusation, dont trois à l'encontre de M. Trump, accusant les défendeurs d'avoir sollicité des fonctionnaires de Géorgie pour qu'ils violent leur serment d'office. Le juge McAfee a déclaré que l'acte d'accusation n'était pas suffisamment détaillé pour justifier ces chefs d'accusation, mais il a laissé le reste de l'affaire intacte.

La cour d'appel de Géorgie examine déjà une demande de M. Trump et de huit autres accusés visant à disqualifier le bureau de Mme Willis de la poursuite de l'affaire, en faisant valoir que sa relation amoureuse avec un ancien adjoint de haut rang constituait un conflit d'intérêts.

M. Trump et 14 coaccusés ont plaidé non coupable de racket et d'autres chefs d'accusation découlant de ce que les procureurs allèguent être un stratagème visant à renverser la courte défaite de M. Trump en Géorgie lors de l'élection de 2020. Quatre autres personnes initialement inculpées dans cette affaire ont plaidé coupable dans le cadre d'accords avec les procureurs.