Le juge en chef Crampton, qui préside une affaire antitrust contre la prise de contrôle de Shaw par Rogers, a également demandé à toutes les parties de "réfléchir" à l'accord, selon un avis publié sur le site Web des tribunaux de la concurrence.

Il a ajouté qu'elles devraient essayer de trouver s'il y a un compromis qui pourrait être collé avec le bureau et qui garantirait que la prise de contrôle proposée ne risque pas d'empêcher ou de diminuer sensiblement la concurrence.

La médiation entre Rogers et Shaw et le bureau de la concurrence du Canada au sujet de la fusion des sociétés, d'une valeur de 20 milliards de dollars canadiens (14,69 milliards de dollars), a échoué jeudi, les parties ne s'étant pas entendues sur les conditions proposées par le tribunal.

Rogers a refusé de commenter lorsque Reuters a contacté l'entreprise au sujet de la décision, tandis que Shaw et le Bureau de la concurrence n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Rogers avait lancé son offre pour Shaw en mars 2021 et avait proposé de vendre Freedom Mobile, propriété de Shaw, à la société de télécommunications et de médias Quebecor Inc. afin d'apaiser les inquiétudes de l'autorité antitrust concernant la réduction de la concurrence sur le marché canadien.

(1 $ = 1,3612 dollars canadiens)