Le groupe de la Banque mondiale a indiqué que 3 milliards de dollars seraient consacrés aux programmes gouvernementaux et 3 milliards au secteur privé, sous réserve de l'approbation du conseil d'administration du groupe.

Ce programme de soutien intervient après que l'Égypte a dévalué sa monnaie au début du mois de mars, afin d'enrayer une inflation record, à la suite d'un accord de 35 milliards de dollars conclu avec le fonds souverain émirati ADQ à la fin du mois de février.

Elle a également conclu un accord élargi de 8 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international en mars, et l'Union européenne a annoncé dimanche un programme de financement de 8,1 milliards de dollars pour l'Égypte.

"Pour soutenir les priorités de développement du gouvernement, les programmes se concentreront sur l'augmentation des opportunités de participation du secteur privé à l'économie, notamment par le biais du programme de monétisation des actifs du gouvernement", a déclaré le Groupe de la Banque mondiale dans son communiqué.

L'Égypte vend des actifs afin de stimuler le secteur privé et d'obtenir les rares devises fortes, se fixant pour objectif en 2022 de lever 10 milliards de dollars par an sur quatre ans grâce à l'investissement privé dans les actifs de l'État.

Le Groupe de la Banque mondiale a déclaré que son portefeuille opérationnel actuel en Égypte s'élevait à plus de 8 milliards de dollars, dont 6 milliards de dollars provenant de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, 1,9 milliard de dollars de la Société financière internationale et 0,5 milliard de dollars de l'Agence multilatérale de garantie des investissements.