Au sortir de ses entretiens, l'unique rival de la Française Christine Lagarde pour la succession de Dominique Strauss-Kahn, démissionnaire en raison de ses déboires judiciaires à New York, a déclaré que ses interlocuteurs s'étaient contentés de l'écouter.

Prié de dire s'il avait rallié le soutien de Tokyo à sa candidature, il a déclaré: "Le grand argentier japonais a écouté avec beaucoup d'attention mes propos. C'est toujours prématuré mais nous avons eu une bonne discussion".

La ministre française de l'Economie dispose notamment du soutien de pays européens et ouest-africains, son rival mexicain essentiellement de celui de l'Amérique latine.

Les Etats-Unis et le Japon, principaux contributeurs au budget du FMI et qui détiennent en conséquence le plus de droits de vote, n'ont pas encore fait connaître officiellement leur préférence.

Le successeur de Dominique Strauss-Kahn devrait être désigné par le conseil d'administration du FMI d'ici la fin du mois.

Stanley White et Tetsushi Kajimoto; Jean-Loup Fiévet pour la version française