Dans une déclaration au Fonds monétaire international publiée mercredi en fin de journée, M. Yatani a déclaré que, selon les conditions du marché, le Kenya prévoyait d'émettre la première euro-obligation d'ici la fin du mois, les recettes soutenant le budget 2021/22.

"Ce financement était précédemment programmé pour le début de 2022", a-t-il précisé. Il n'était pas clair si l'émission de décembre était la même que celle annoncée par le Trésor plus tôt cette année, qui était censée lever 1 milliard d'euros d'ici la fin décembre.

Yatani n'a pas immédiatement répondu à un message de Reuters vendredi demandant des précisions.

M. Yatani a également déclaré que le gouvernement avait l'intention d'émettre une autre euro-obligation d'ici la fin du mois de juin, dont le produit servirait à rembourser en partie ou en totalité une autre obligation arrivant à échéance en 2024.

Le président Uhuru Kenyatta a donné la priorité à la construction d'infrastructures telles que des routes et des chemins de fer depuis son arrivée au pouvoir en 2013, s'attirant quelques critiques sur les énormes emprunts entrepris par le gouvernement pour financer ces programmes.

En juin, le Kenya a vendu une euro-obligation d'un milliard de dollars qui a reçu des commandes pour un peu moins de 6 milliards de dollars.

M. Yatani a déclaré que le Kenya avait obtenu entre janvier et juin 425 millions de dollars de suspension de dette dans le cadre de l'initiative de suspension du service de la dette (DSSI) du G20, visant à aider les pays pauvres à surmonter la pandémie de COVID-19.

Pour la période allant jusqu'à décembre, elle s'attendait à obtenir 89 millions de dollars sur une estimation antérieure de 379 millions de dollars.

"On prévoit maintenant que ce montant sera inférieur ... en raison de la non-participation de certains créanciers", a-t-il déclaré.