Les firmes choisies étaient trois institutions japonaises -- Nomura, Mizuho et Mitsubishi UFJ Morgan Stanley -- et deux banques étrangères -- Goldman Sachs, Bank of America.

Le ministère avait présélectionné neuf sociétés pour les rôles principaux dans l'introduction en bourse prévue de la Tokyo Metro Co. qui exploite neuf lignes de métro dans la zone métropolitaine de Tokyo.

Les candidats non retenus sur la liste restreinte étaient Daiwa et SMBC Nikko, ainsi que JP Morgan et UBS.

Le gouvernement national possède 53,4 % des actions de Tokyo Metro, le reste appartenant au gouvernement métropolitain de Tokyo. Les deux gouvernements prévoient de ramener le total de leurs participations à 50%.

Le ministère n'a pas encore déterminé la taille, le calendrier ou la méthode de la vente des actions, mais une loi autorisant la cession exige qu'elle soit achevée au plus tard pour l'année fiscale commençant en avril 2027.

Les recettes sont destinées à payer une partie de la dette que le gouvernement national a accumulée lors de la reconstruction des zones dévastées par un tremblement de terre et un tsunami en 2011.

Si la valeur de Tokyo Metro est égale à ses actifs nets de 640 milliards de yens (5,05 milliards de dollars), l'introduction en bourse pourrait lever environ 300 milliards de yens, dont la part du gouvernement national s'élèverait à environ 170 milliards de yens, selon le ministère.

(1 $ = 126,80 yens)