La Cour d'appel fédérale de La Plata, dans la province de Buenos Aires, a autorisé le départ des 12 membres de l'équipage et a ordonné à un juge de résoudre l'enquête sur l'équipage dans les 10 jours, ont rapporté les médias La Nacion et Infobae.

Le tribunal n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

L'avion cargo Emtrasur a été vendu au Venezuela par la compagnie iranienne Mahan Air il y a un an, selon la compagnie iranienne. Il est arrivé à Buenos Aires début juin, selon les données de suivi du vol, avec des membres d'équipage vénézuéliens et iraniens.

Son arrivée a causé un problème diplomatique pour l'Argentine, que les États-Unis accusent de soutenir l'Iran et le Venezuela, pays sanctionnés par les États-Unis.

Un tribunal américain a demandé à l'Argentine de saisir l'avion en août, ce qu'elle a fait la semaine suivante. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré que l'ordonnance du tribunal visait à "voler" l'avion.

L'Iran et le Venezuela entretiennent des liens étroits et ont signé un plan de coopération de 20 ans en juin. Le président argentin de centre-gauche Alberto Fernandez a critiqué les sanctions américaines contre Caracas.

Les autorités argentines ont retenu l'avion en raison de suspicions sur la raison déclarée de son entrée dans le pays, selon un document de la Direction nationale des migrations que Reuters a vu.

La saisie de l'avion a suscité l'indignation à Caracas des partisans du parti au pouvoir, qui ont défilé pour exiger sa libération.