Le premier ministre belge, Alexander De Croo, a également déclaré que le gouvernement avait décidé de prolonger la durée de vie des plus jeunes centrales nucléaires, le pays cherchant à augmenter sa capacité énergétique.

"Comme nous l'avons fait lors de la crise COVID, nous n'abandonnerons personne, ne rien faire aujourd'hui serait une forme de négligence coupable", a déclaré M. De Croo aux législateurs belges.

Lorsque le ciel se sera éclairci et que la tempête se sera calmée, il faudra remettre de l'ordre dans la maison...". Avec un effort net de 0,6 % du PIB, soit 3,6 milliards d'euros, cela amènera le gouvernement fédéral à un déficit structurel de 3,2 % du PIB en 2024", a-t-il déclaré.

La taxe sur les bénéfices réalisés par les entreprises énergétiques au-delà de 180 euros par MW/h devrait rapporter 3,1 milliards d'euros (3,01 milliards de dollars) de janvier à juin 2023, conformément aux recommandations de l'UE.

La Belgique perçoit déjà environ 800 millions d'euros (804 millions de dollars) grâce à une taxe nucléaire qu'elle étendra aux entreprises de combustibles fossiles et aux producteurs d'électricité.

Ce pays de 11 millions d'habitants est une plaque tournante du gaz naturel : environ 10 % des exportations russes de GNL (gaz naturel liquéfié) utilisent les services de transbordement du port de Zeebrugge. Par temps froid, une capacité de stockage souterrain de gaz de 9 TWh est également disponible à Loenhout, près d'Anvers.

Les ministres belges verront leur propre salaire réduit de 8 % au cours du prochain exercice budgétaire, et une taxe temporaire de 15 % sera également introduite pour les multinationales dont les bénéfices dépassent 1 million d'euros.

Le gouvernement cherchera à réduire le prix des aliments sains et à rendre les produits malsains plus chers, en supprimant la TVA sur les fruits et légumes à partir de 2023 et en augmentant les taxes d'accise sur le tabac et les produits de vapotage.

Face à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le gouvernement fera des propositions pour porter le budget de la défense à 2 % du PIB en 2035 et ne réintroduira pas la conscription générale.

(1 $ = 1,0297 euros)