Donald Trump. Peu avant le rétablissement des sanctions à l'encontre de l'Iran, un conseiller de la Maison Blanche a officiellement appelé Téhéran à reprendre les négociations, sous peine de nouvelles mesures punitives. Jusqu'à maintenant, tous les appels à la discussion sont restés lettre morte côté iranien, accusant Trump d'être malhonnête. En conséquence, les cours de pétrole repartent à la hausse. Le Président américain a déclaré sur Twitter que les pays qui commerceront avec l'Iran ne pourront pas commercer avec les Etats-Unis. Point barre. 

Iran. Les sanctions américaines sont officiellement entrées en vigueur au petit matin. Elles concernent les transactions financières, les importations de matières premières, ainsi que le secteur automobile et de l'aviation commerciale. En novembre, d'autres mesures seront appliquées sur le pétrole et le gaz. C'est un coup dur pour l'Iran, qui souffre d'une très forte inflation et d'un taux de chômage élevé : 11,4% au total et surtout 26,7% parmi les 15-24 ans. 

Turquie. Les relations entre Ankara et Washington ont rarement été aussi tendues. Mais la Turquie fait un pas en avant en envoyant une délégation de représentants dans la capitale américaine ce jeudi. En effet, la Turquie a tout intérêt à tenter d'apaiser les tensions : sa monnaie, la livre turque, est à son plus bas historique face au dollar et la chute s'accélère de jour en jour.


La chute face au dollar a été vertigineuse en 2018 (Source : Bloomberg, cliquer pour agrandir)

Arabie Saoudite. Le léger conflit s'est transformé en crise diplomatique : Ryad a suspendu tout échange commercial avec le Canada, en représailles des propos tenus sur le non-respect des droits des femmes. En 2017, les échanges commerciaux entre les deux pays s'étaient élevés à 3,7 milliards de dollars. Le Canada et les Etats-Unis pressent désormais l'Arabie Saoudite d'ouvrir le dialogue plutôt que de s'isoler dans la défiance.