Donald Trump. Ce n'étaient pas des paroles en l'air : 200 milliards de dollars de produits importés chinois seront bien taxés à hauteur de 25%, et non 10% comme annoncé précédemment. La Chine dit vouloir privilégier le dialogue, mais le Président américain n'a pas l'air d'être de cet avis. En conséquence, les indices chinois dévissent en concert : -3,12% pour le CSI 300, -2,32% pour le Hang Seng et -3% pour l'indice de la Bourse de Shanghai.

Etats-Unis. Comme prévu, la Fed n'a pas touché à ses taux et les laisse dans la fourchette de 1,75% à 2%, fixée le 13 juin dernier. La Réserve fédérale a qualifié l'économie américaine de "forte" et "robuste", sans évoquer les récentes sanctions commerciales instaurées par Donald Trump. D'ici la fin de l'année 2018, la Fed devrait procéder à deux nouvelles hausses de taux, selon les économistes.

Royaume-Uni. Comme nous le détaillons dans cet article, la Banque d'Angleterre a officialisé la hausse du principal taux directeur de 0,50 à 0,75% ainsi que le maintien des rachats d'actifs d'entreprises non-financières à 10 milliards de livres et sur l'enveloppe de 435 milliards de livres dévolue au rachat d'obligations d'Etat britanniques. Les décisions sont conformes aux attentes et l'euro gagne du terrain face à la livre (+0,35%).

Turquie. En réponse à l'incarcération du pasteur américain Andrew Brunson, accusé d'activités terroristes et d'espionnage, les Etats-Unis ont mis en place des sanctions contre la Turquie. Les biens et les avoirs des ministres turcs de l'intérieur et de la justice ont notamment été saisis. La Turquie ne se laisse pas faire et menace à son tour de mesures de rétorsions, à la veille de la rencontre entre Mike Pompeo et son homologue turc à Singapour. Cette escalade dessert à la livre turque qui a atteint cette nuit un plancher historique face au billet vert : 1 dollar s'échange contre 5 livres turques.


La livre turque plonge de 150% en 5 ans face au dollar, dont 50% en un an (Source : Bloomberg)