Trans Mountain Corp, la société d'oléoducs appartenant au gouvernement canadien, continue de viser une date de mise en service au deuxième trimestre pour son expansion et s'attend à ce que le coût du projet augmente de 10 %, selon un document déposé.

Trans Mountain a toutefois indiqué, dans le document déposé lundi auprès du régulateur canadien de l'énergie, que le début des contrats de service fermes avec les expéditeurs était fixé au 1er mai.

Cela représente un retard d'un mois par rapport à la date de début précédente, ont indiqué les analystes de RBC Capital Markets dans une note.

L'expansion triplera presque le flux de brut de l'Alberta vers la côte pacifique du Canada pour atteindre 890 000 barils par jour, mais elle a été marquée par des années de retards et de dépassements de coûts.

La nouvelle date de démarrage est conforme à la dernière estimation de Trans Mountain, qui prévoyait une mise en service au deuxième trimestre, malgré les problèmes de construction persistants.

Les estimations de coûts sont désormais supérieures de 10 % à l'estimation de 30,9 milliards de dollars canadiens fournie par Trans Mountain en mai, mais la société fournira une autre mise à jour pour tenir compte des coûts réels une fois que le projet sera mécaniquement achevé, a déclaré la société.

L'augmentation de la capacité des oléoducs permettra d'acheminer davantage de brut canadien vers les raffineries de la côte ouest des États-Unis et d'Asie.

L'Association canadienne des producteurs pétroliers a déclaré mardi que les producteurs canadiens de pétrole et de gaz augmenteront légèrement leurs dépenses d'investissement cette année, en partie à cause de l'agrandissement de l'oléoduc. (Reportage de Rod Nickel à Vancouver, Colombie-Britannique. Rédaction de Marguerita Choy)