NAIROBI, 9 août (Reuters) - L'aéroport international de Nairobi, qui sert de plateforme pour de nombreux vols à destination de l'Afrique de l'Est et de l'océan Indien, a rouvert partiellement vendredi deux jours après avoir été victime d'un important incendie aux causes toujours non élucidées.

Plusieurs vols internationaux ont ainsi pu quitter l'aéroport Jomo Kenyatta, le quatrième d'Afrique sud-saharienne, à partir d'un terminal de fortune où le chaos a cependant régné.

Le sinistre a ravagé mercredi le hall des arrivées et une partie de celui des départs.

Le chef de l'Etat kenyan, le président Uhuru Kenyatta, qui s'est rendu sur place vendredi, a promis aux journalistes que le ou les responsables de l'incendie seraient retrouvés, y compris ceux qui se seraient rendus coupables de négligence.

Il a ajouté qu'un terminal provisoire capable de gérer 6.850 passagers par jour serait construit en l'espace de quelques semaines. Un nouveau terminal devrait sortir de terre en mars.

En temps normal, l'aéroport gère plus de 16.000 passagers par jour.

Les autorités kényanes estiment prématuré de parler d'accident ou d'incendie criminel. (Ben Makori et Richard Lough; Jean-Loup Fiévet pour le service français)