Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré que les deux dirigeants allaient signer un accord d'accès réciproque, qui définira pour la première fois un cadre de coopération entre les forces de défense des deux pays.

"Ce traité sera une déclaration de l'engagement de nos deux nations à travailler ensemble pour relever les défis de sécurité stratégique communs auxquels nous sommes confrontés et à contribuer à un Indo-Pacifique sûr et stable", a déclaré M. Morrison dans un communiqué mercredi.

Le renforcement des liens en matière de sécurité s'inscrit dans le prolongement des efforts déployés par les États-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie - surnommés la Quadrilatérale - pour travailler sur les préoccupations communes concernant la Chine, notamment sa pression sur Taïwan, les différends commerciaux et la liberté de navigation dans la région.

La Chine a répondu en disant que les traités bilatéraux devraient promouvoir la confiance, la paix et la stabilité régionales.

"Il ne devrait pas viser ou nuire aux intérêts d'une tierce partie", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d'un point de presse quotidien mercredi, lorsqu'il a été interrogé sur le traité.

L'Australie et le Japon prévoient également de discuter des possibilités de renforcer les partenariats gouvernementaux et commerciaux en matière d'énergie propre, de technologies et de matériaux critiques.

"Notre coopération comprend également un programme en expansion pour le quadrilatère avec l'Inde et les États-Unis, ainsi que notre approche commune axée sur la technologie pour réduire les émissions de carbone", a déclaré M. Morrison.

Le principal porte-parole du gouvernement japonais a déclaré que "des défis communs importants seront discutés de manière franche" lors du sommet.

"Les relations entre le Japon et l'Australie seront encore renforcées et nous réaffirmerons notre coopération en vue de la réalisation d'un Indo-Pacifique libre et ouvert", a déclaré mercredi le secrétaire en chef du Cabinet, Hirokazu Matsuno, aux journalistes.

M. Kishida a déclaré mardi qu'il renonçait aux visites à l'étranger avant le début de la prochaine session parlementaire, le 17 janvier, pour se concentrer sur l'élaboration de mesures anti-pandémie. Il avait auparavant prévu de se rendre en Australie en personne, selon les médias.