Sous la pression de Trian Fund Management, le conglomérat américain avait annoncé en juin que John Flannery remplacerait Jeff Immelt comme directeur général le 1er août puis comme président le 1er janvier 2018, mais que ce dernier continuerait à présider le conseil d'administration jusqu'à son départ en retraite le 31 décembre.

Le fonds activiste de Nelson Peltz, qui détient moins de 1% de GE, appelle le conglomérat à des changements stratégiques.

L'entreprise a également précisé que Jeff Immelt laissait la présidence du conseil d'administration de Baker Hughes, racheté par GE, à Lorenzo Simonelli, actuel directeur général du groupe de services pétroliers.

Ce départ anticipé permettra à Jeff Immelt de saisir d'autres opportunités, a expliqué une source au fait de la situation.

Jeff Immelt est crédité d'avoir su traverser la crise financière qui a failli emporter le fabricant de moteurs d'avions, d'éoliennes et de locomotives.

Il a mené a bien la cession de 260 milliards de dollars (222 milliards d'euros) d'actifs pour GE Capital et recentré le groupe sur ses activités industrielles.

Au cours de son mandat, GE a également repris la branche énergie d'Alstom, tout en se séparant d'actifs dans les médias, les matières plastiques et même dans sa division historique d'appareils ménagers.

Le titre GE a terminé en hausse de 1,61%, à 24,57 dollars à la Bourse de New York.

(Ankit Ajmera à Bangalore; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français,)

Valeurs citées dans l'article : Alstom, General Electric Company, Thomson Reuters Corp