TOKYO, 31 août (Reuters) - Le Parti libéral démocrate (PLD) au pouvoir au Japon va procéder à des élections le 14 septembre pour désigner son nouveau président et le vainqueur devrait en principe succéder au Premier ministre Shinzo Abe, qui a annoncé sa démission vendredi pour des raisons de santé.

L'ancien ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida, l'ancien ministre de la Défense Shigeru Ishiba et le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga sont cités parmi les candidats potentiels au poste de président du LPD, majoritaire à la chambre basse du Parlement.

Le successeur de Shinzo Abe devrait prolonger la politique menée par le dirigeant à la longévité record, qui a assuré lundi au président américain Donald Trump que le renforcement de l'alliance de leurs deux pays serait maintenu même après son départ, selon un porte-parole du gouvernement japonais.

Il sera cependant confronté à quantité de problèmes allant de l'économie à la diplomatie en passant par la sécurité, sans oublier la pandémie due au coronavirus.

Dans la course à la succession de Shinzo Abe, Shigeru Ishiba, qui s'est montré particulièrement critique vis-à-vis du Premier ministre démissionnaire, fait figure de favori auprès du grand public selon des sondages. Son concurrent probable, Yoshihide Suga, fidèle soutien de Shinzo Abe, devrait lui recevoir l'appui de plusieurs factions au sein du LPD, selon les médias.

Yoshihide Suga n'a souhaité faire aucun commentaire sur un intérêt dans la course à la présidence du parti.

Shigeru Ishiba, qui a échoué à prendre la direction du parti en 2018, n'a pas pour le moment déclaré sa candidature.

Fumio Kishida, qui a annoncé son intention de se présenter, occupe quant à lui la dernière place dans les sondages. (Chris Gallagher, Linda Sieg, Leika Kihara, Kiyoshi Takenaka and Daniel Leussink; version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)