Invesco décrypte l'optimisme des investisseurs sur les actions en 2014
Troisième temps : le "levier opérationnel" des sociétés cotées est désormais tellement élevé qu'il permet de transformer une croissance mineure des chiffres d'affaires en une croissance très significative des bénéfices. A titre d'exemple, pour les valeurs du MSCI Europe, 3% de hausse du chiffre d'affaires en 2014 se traduirait par 13% de croissance des bénéfices. Le même mécanisme permettrait aux bénéfices de progresser de 10%, que ce soit aux Etats-Unis ou au Japon.
Le gestionnaire d'actifs souligne que ce scénario permet de lever l'un des problèmes majeurs qui se posent aux investisseurs : les grands marchés actions atteignent des valorisations qui peuvent difficilement être qualifiées d'attractives. Les ratios cours sur bénéfices dépassent désormais les moyennes historiques : 15,8 pour les Etats-Unis, 13,5 pour l'Europe et 16,1 pour le Japon.
"Sans être exagérés en tant que tels, ces niveaux demandent que les bénéfices connaissent effectivement des croissances à deux chiffres", indique Invesco.
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