Il avait fortement progressé en fin d’année suite aux incertitudes sur la résolution du Fiscal Cliff. De 15 points à la mi-novembre, il avait terminé l’année à près de 23, caractérisant un retour sensible de l’aversion au risque.
 
La situation en ce début d’année est totalement opposée. L’indice de la peur,  ainsi nommé par les professionnels de la bourse, a perdu près de 40% dans cette première semaine pourtant écourtée par la saint sylvestre.
Cette forte chute de l’indice est historique depuis la création de cet indicateur. Elle fait suite bien évidemment aux accords trouvés entre républicains et démocrates aux Etats-Unis sur le mur budgétaire et amplifie le retour habituel des investisseurs sur les actifs risqués en début d’année.
 





Comment interpréter cette baisse du VIX ?

Tout d’abord c’est principalement un élément psychologique que fournit cet indice. Les investisseurs sont plus sereins et de ce fait plus enclins à la prise de risque. Les sous-jacents dits « refuges » sont délaissés (OR, YEN, Obligations d’états bien notés) au profit d’éléments plus spéculatifs.
Les marchés actions ont ainsi profité de cet appétit pour le risque, DOW JONES +3.84%, Eurostoxx50 +3.14%, Nasdaq +4.77%, CAC40+3.03%, DAX +2.15% permettant un début d’année sur les chapeaux de roue.


Pour confirmer le mouvement haussier des marchés actions, il faudra être attentif au comportement du VIX. Il est revenu sur des niveaux de forte confiance (sous la zone des 15), mais il devra se maintenir dans cette de zone pour que la reprise se prolonge. En effet, une accélération rapide à la hausse et un retour au dessus des 20 pourrait rapidement entrainer un désengagement des marchés actions vers des actifs moins risqués.