PARIS, 15 avril (Reuters) - Emmanuel Macron a dit dimanche ne pas voir de coagulation des mécontentements, au moment où la France est agitée par plusieurs mouvements sociaux, au premier rang desquels celui des cheminots.

Le chef de l'Etat a déclaré lors d'un entretien sur BFMTV, RMC et Mediapart qu'il n'y avait aucune cohérence entre ce conflit, le mal-être à l'hôpital, les heurts à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), les retraités fâchés par la hausse de la CSG ou les étudiants et professeurs protestant contre la réforme de l'accès à l'université.

"Je ne souscris en rien au fait qu'il y aurait une coagulation des luttes. Je suis déterminé et je n'aime pas la malhonnêteté intellectuelle donc je la combats", a dit Emmanuel Macron aux journalistes qui l'interrogeaient, Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin.

"Mon objectif reste de réconcilier et d'unir le pays mais on ne l'unira pas par l'inaction, en cédant à la tyrannie de certaines minorités qui se sont habituées à ce qu'on leur cède, en refusant de transformer le pays", a-t-il ajouté. (Jean-Baptiste Vey et Julie Carriat, édité par Yves Clarisse)