National Bank, la première banque grecque, a indiqué que ses provisions pour créances douteuses avaient progressé de 47% sur un an à 559 millions d'euros.

La banque, également présente en Turquie, a accusé pour les trois premiers mois de l'année une perte de 537 millions d'euros alors que la profonde récession dans laquelle la Grèce est plongée a provoqué une baisse de ses revenus.

De son côté, Piraeus, la quatrième banque de Grèce, a fait état d'une hausse de ses provisions pour créances douteuses de 78% sur un an à 296 millions d'euros tandis que son revenu net d'intérêts a reculé de 22% à 236 millions d'euros.

La banque est néanmoins parvenue à dégager un bénéfice net de 298 millions d'euros pour le premier trimestre, grâce à un actif d'impôt différé lié à un échange d'obligations.

Hors cet impôt différé, la banque aurait enregistré une perte de 80 millions d'euros.

Geniki Bank, majoritairement détenue par Société générale, a de son côté fait état d'une perte réduite en raison, contrairement à ses pairs, d'une diminution de ses provisions pour mauvaises créances.

Sur les trois premiers mois de l'année, Geniki a perdu 66,2 millions d'euros contre -98,6 millions il y a un an. Les provisions pour créances douteuses ont baissé de 54% sur un an, à 45,6 millions d'euros.

Piraeus a clôturé en baisse de 4,91% à 0,2130 euro, National Bank a chuté de 7,94% à 1,16 euro et Geniki a cédé 4,93% à 0,135 euro. Athènes a perdu 3,19%.

George Georgiopoulos, Blandine Hénault pour le service français, édité par Nicolas Delame