MILAN, 19 avril (Reuters) - L'assureur italien Fondiaria-SAI a dit jeudi qu'il était prêt à poursuivre le projet de fusion proposé par son homologue Unipol mais il souhaite de meilleurs termes pour ses actionnaires.

Unipol a posé lundi ses conditions au sauvetage de Fondiaria-SAI, déclarant qu'il voulait 66,7% d'un nouvel ensemble qui serait destiné à devenir le deuxième assureur d'Italie.

Unipol a conclu en janvier un accord complexe de 1,7 milliard d'euros en vue de sauver Fondiaria-SIA par le biais d'une opération qui prévoit en particulier trois augmentations de capital. Mais les propriétaires d'Unipol et de Fondiaria-SAI ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la valorisation du second.

Unipol doit souscrire à une augmentation de capital de 400 millions d'euros de Premafin, la société-mère de Fondiaria-SAI. Il estime que les actions nouvelles ne doivent pas être émises à plus de 0,195 euro/pièce, valorisant implicitement l'action Fondiaria-SAI à 3,38 euros.

C'est inférieur aux 3,95 euros correspondant à la valeur à laquelle Premafin a récemment déprécié ses actions Fondiaria-SAI mais largement supérieur au cours de clôture de lundi de 0,8280 euro.

Unipol, le troisième assureur italien, a ajouté lundi qu'il ne poursuivrait son projet que si les conseils d'administration de Fondiaria-SAI, de Premafin et de la filiale Milano Assicurazioni en acceptaient les modalités.

Dans l'intervalle, la brigade financière italienne a saisi jeudi une participation de 20% dans Premafin dans le cadre d'une enquête qui prend de l'ampleur et qui risque de compliquer la tâche d'Unipol. (voir )

(Stephen Jewkes et Silvia Aloisi, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par)