Paris (awp/afp) - Le mandat d'administrateur de Jacques Veyrat, président non exécutif de Fnac Darty depuis 2017, a été renouvelé pour trois ans jusqu'en 2025 lors de l'Assemblée générale du groupe mercredi.

La résolution a été adoptée très largement, à plus de 99%, de même que les renouvellements pour quatre ans des mandats de Daniela Weber-Rey et Jean-Marc Janaillac. Stefanie Meyer, vice-présidente de 2018 à 2022 chez le premier actionnaire de Fnac Darty, le distributeur allemand de produits électroniques Ceconomy, a également été nommée au conseil d'administration du groupe, pour une durée de deux ans.

La rémunération de Jacques Veyrat au titre de l'année 2021, d'un montant inchangé depuis 2017 et de 200.000 euros bruts, a été adoptée après avoir fait l'objet d'une question d'un actionnaire individuel sur les motivations de la "frugalité" du président en la matière.

S'il a dit n'être "pas sûr que ce soit frugal", Jacques Veyrat a répondu en expliquant qu'il s'agissait d'un travail qui n'était "pas à temps plein" et qu'il avait "la chance de très bien gagner (sa) vie par ailleurs". Il a en outre assuré que, lorsqu'on lui avait proposé la présidence du groupe en 2017, il s'était "battu avec le comité de rémunération" parce qu'il ne "voulait pas être payé".

A noter que Jacques Veyrat a assuré que la présence du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky au capital de Fnac Darty, dont il est aujourd'hui le deuxième actionnaire avec plus de 15% des actions, était quelque chose dont "nous nous réjouissons". "C'est un actionnaire qui cherche les bonnes affaires en Europe, il a montré à d'autres occasions qu'il pouvait entrer et ressortir".

Le milliardaire tchèque a déclaré avoir franchi le 11 mai le seuil des 15% du capital et des droits de vote de Fnac Darty, a annoncé l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans un avis mardi, à la veille de l'Assemblée générale du groupe.

Dans son avis, l'AMF précise que Daniel Kretinsky a déclaré détenir désormais 15,004% du capital et des droits de vote, sans intention de solliciter la nomination de membres au conseil d'administration.

"Il a souhaité garder ses mains libres tout en nous disant qu'il aimait la façon de faire du directeur général Enrique Martinez et de ses équipes et qu'il soutenait sa stratégie", a encore commenté Jacques Veyrat lors de l'Assemblée générale du groupe.

afp/rp